Le Surplus du non-producteur est un film sur les économies alternatives liées aux situations d’exil ou de marginalité économique, en opposition au capitalisme comme économie de l’uniformité. On y découvre une équipe de techniciens et d’artistes confondus), composée de personnes en exil, en pleine conversation, improvisant, répétant, écrivant en temps réel, par la parole et les gestes, le scénario d’un film en devenir.
2019
Type de projet : projet de film
Avec le soutien du DICRéAM (CNC)
En partenariat avec La Fondation Lafayette Anticipations
Le Surplus du non-producteur dévoile une parole en train de se faire, de s’articuler, de s’axer. Une parole non-performative, non pas parce qu’elle est invoquée en résistance au principe d’acte performatif, mais dans le refus de ce qui est attendu. Attendu d’une certaine performativité, de ce que l’on attend de l’Autre. »
Le tournage se déroule autour d’un imposant bloc minéral où les protagonistes sont attablés. Il s’agit d’une pierre fugitive – de la même veine que celle qui servit d’ancre aux Argonautes et qui fût plus tard immobilisée par du plomb alors qu’elle tentait de s’échapper du Prytanée.